Le cambium vous vous demandez sûrement ce que c’est ? En effet il est plus connu sous le nom de « seconde écorce » ou « d’écorce intérieure » c’est un tissu méristématique placé entre le liber et le bois.
C’est autrement dit la sous couche de l’écorce protectrice de l’arbre. Il est responsable de la bonne formation du bois.
Les arbres types conifères et bien d’autres d’ailleurs, s’épaississent d’années en années lors de leur pousse et c’est la montée de leur sève qui veille à la production de ce fameux cambium. Juste au-dessus nous avons évoqué le terme liber, celui ci représente la couche placée juste au dessus du cambium et c’est à l’inverse par la descente de leur sève que le liber est produit.
Le cambium est-il comestible ?
Et oui on en vient là la fameuse question « Est-ce comestible ? » Vous vous doutez bien que si on vous en parle c’est qu’il s’y cache une petite surprise. En effet, le cambium est bien comestible.
Convoité notamment lors de la survie. A travers le cambium vous retrouverez une source de nourriture abondante sur l’ensemble de la planète. Cela reste donc une technique universelle. Si vous vous trouvez dans une situation affaiblie, le cambium vous permettra de vous rétablir et de reprendre des forces assez rapidement. Il possède une valeur nutritionnelle très riche en protéines, en sucres et en micro-nutriments qui vont contribuer à votre immunité. C’est un aliment qui est plus calorique que la pomme de terre. C’est donc très intéressant d’en consommer en hiver en particulier car c’est le moment où il est plus compliqué de trouver des ressources énergétiques.
Il peut être dégusté en tant que plat principal c’est-à-dire seul ou même en accompagnement, le top non? Vous l’aurez compris, il est naturellement impossible de mourir de faim. Car le cambium se trouve sur les arbres et jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas ce qui manque sur la terre. On peut prélever du cambium sur n’importe quel arbre. Assurément ils restent tous comestibles cependant deux n’en font pas partie et ce n’est autre que « le if » et « le faux acacias« . Il faut aussi éviter les fruitiers en général car ils contiennent du cyanure de potassium.
En résumé, cette pépite qui fait malheureusement partie de la cuisine oubliée se mange et peut se voir intégrée dans certains régimes modernes. Passons maintenant à la suite!!!
Quel goût a le cambium ?
Le goût du cambium varie selon la variété et la saison, en effet selon ces conditions il peut être un peu amer. Selon les arbres les goûts seront différents. Par exemple, pour le châtaignier, le cambium sera gustativement sucré et sera plus ou moins abondant selon les saisons. En ce qui concerne le bouleau son cambium reste très amer et pas très abondant.
En règle générale, les meilleurs arbres sont les pins. Véritablement, ils ont un beau et bon cambium très nutritif. Ils sont trouvables partout à travers la planète.
En fonction du choix de l’arbre le cambium vous laissera une expérience gustative très bonne ou un peu moins bonne, choisissez donc bien votre arbre dans le cadre où ou vous cherchez juste à vous exercer. Si c’est en survie le goût reste secondaire, prenez donc ce que vous avez à proximité pour ne pas gaspiller vos forces à chercher partout.
Comment se passe la récolte du cambium ?
Pour pouvoir tout bonnement récolter le cambium, il existe une méthode applicable par tout le monde, pas besoin d’être un pro des plantes ou de la survie pour pouvoir s’en procurer ce n’est en aucun cas compliqué.
Pour commencer, il faut savoir que le cambium se situe juste en dessous de l’écorce. Donc afin de pouvoir le prélever il faudra pratiquer le prélèvement sur la longueur et de façon parallèle à l’arbre. Cela devra se faire avec un couteau tranchant pour commencer à retirer l’épaisseur de l’écorce. Et voilà le tour est joué le cambium pourra ensuite se récolter sous cette écorce et pourra être préparé, rien de bien compliqué ou d’extraordinaire.
A quel moment faire sa récolte de cambium ?
Le moment le plus opportun pour faire une récolte de cambium est lors de la saison du printemps. En effet, en plus d’être généralement associé à un climat doux, c’est durant cette période que la montée de sève est beaucoup plus conséquente donc l’écorce aura une certaine facilité à se détacher de l’arbre. La sève de l’arbre est un liquide qui circule à l’intérieur de celui-ci. Elle se trouve à l’intérieur du tronc et des branches. C’est ce qu’utilise l’arbre pour sa production vitale d’énergie car elle contient des sucres et des éléments nutritifs.
Cependant, même si le printemps est la meilleure période pour faire sa récolte, il est tout de même tout à fait possible de le récolter à n’importe quelle moment de l’année. Par contre, si le moment choisi est hors de la saison printanière, la sève ne sera pas à son apogée.
Comment se prépare le cambium ?
Le cambium reste tout à fait mangeable crue, cette méthode de consommation est très efficace. Car il possède des protéines et des sucres ainsi que de la vitamine C en particulier les micronutriments.
Vous pouvez aussi le manger cuit, si dans le cadre de la survie vous avez le feu à proximité. Pour ce faire, il suffira tout simplement de placer le cambium dans n’importe quel récipient et d’y ajouter de l’eau et de le faire bouillir. L’eau de cuisson devrait normalement être rose, si celle-ci est rouge sang c’est que vous avez mis trop de liber et pas assez de cambium. Le liber n’est pas vraiment digeste et contient plein de cellulose. Normalement la cuisson prend 30 minutes mais généralement au bout de 15 minutes le cambium est déjà mangeable. Si votre cambium est un peu amère, vous pouvez changer l’eau de cuisson au bout des 15 minutes.
Dans un contexte de survie ou le but sera de se restaurer et de reprendre des forces, le temps totale de préparation sera le suivant:
- 15 à 20 minutes pour le prélèvement/ la récolte
- 1 heure de préparation
- 30 ou 15 minutes de cuisson (sauf si vous le manger crue vous déduisez le temps de cuisson)
A savoir
Concernant la récolte du cambium, le choix le plus judicieux serait de réaliser votre récolte sur un bouleau ou un pin car c’est ici que la valeur nutritionnelle évoquée au-dessus est à son paroxysme. Bien que d’une manière générale ils soient tous très riches en nutriments. De plus, il ne faut pas oublier et négliger les deux arbres dont le cambium n’est pas comestible sous peine d’être intoxiqué.
Conseils
Nous vous conseillons de le récolter sur une petite partie ou portion vivante de l’arbre pour que celui-ci puisse avoir une cicatrisation rapide. Il faut aussi rester vigilant quant aux incisions portées à l’arbre. Véritablement si elles se portent sur l’intégralité de sa circonférence il se verra mourir. En revanche, si les incisions faites sont trop grandes, l’arbre pourrait être atteint de parasites ou encore de champignons.
En ce qui concerne sa préparation, nous vous recommandons de le faire bouillir. Son goût et son apparence seront meilleurs et vous aurez une plus grande sensation de satiété et plus de plaisir à le manger que si vous le consommez cru. Car ce sera très dur et compact en bouche.
Pour finir, bien que le cambium puisse s’intégrer dans certains régimes alimentaires modernes. Nous sommes d’avis et nous conseillons que sa consommation doit de nos jours se réaliser non pas pour s’amuser mais uniquement en cas de force majeure . Autrement dit lorsqu’un risque vital est engagé. Cependant ce sont des choses que l’on ne peut pas prévoir. Donc, il est préférable de tester une ou deux fois au préalable afin de maîtriser la technique si le pire devait arriver, notamment en termes de survie.
Aucun arbre ne doit être sujet d’amusement, car les arbres sont aussi des êtres vivants.